Tastes

Quelques jours après l’ouverture de la bouteille: Un arôme étonnant de pot pourri, puis de maïs crémeux, des notes très florales donc rejoignant un bois épicé proéminent. L’alcool et le bois sont d’ailleurs peut-être un peu trop présents pour moi. La texture huileuse est plaisante, mais le profil de saveurs revient rapidement sur la chandelle parfumée, les épices piquantes, puis une acidité vineuse qui sort de nulle part en fin de bouche. Bref, pour l’instant, une créature unique difficile à apprivoiser pour moi. 3.25/5 Un an après l’ouverture de la bouteille: Vraiment mieux intégré comme profil de saveurs! Le miel floral est généreux et long en bouche, avec les épices du chêne hongrois (muscade, clou de girofle, cardamome) pour donner de la complexité à la finale. Très agréable tout d’un coup. C’est fou ce qu’un an d’aération dans la bouteille lui a fait! 3.75/5

Du gingembre mariné adoucit par du miel, de la paille et des poires enrobées de crémage à gâteau, quelques agrumes et quelques fleurs, dans un corps soyeux et riche mettant en valeur du gros orge blond sucré et non un Xérès dominant.

Des noix caramélisées, des fruits séchés et du zeste d’orange bénéficient d’un vent salin et quelques notes de cuisson aux accents d’umami pour un 12 ans complexe et plein de personnalité. J’adore.

Trop mince et peu aromatique pour un Islay tourbé, délicat, mais peu de profondeur céréalière et ne réussit pas à me transporter.

De la tourbe, de la fumée et un peu de citron dans un corps léger avec une belle finale marine. Moins complexe et explosif que le Ardbeg 10 ans, par exemple, mais peut-être plus facile à déguster pour certains.

Quelques notes de poire flambée, du miel et un petit splash de poivre blanc, pour un scotch soyeux, mais somme toute générique.

Une belle fumée enveloppant des oranges, du citron et du gingembre. Me rappelle un peu un Talisker 10 ans, mais avec un corps un peu plus mince et un alcool un peu plus chaud.

Un parfum de beurre beaucoup trop évident, mais avec une cuillère ou deux d’eau on développe du clou de girofle et de la fumée phénolique. Probablement trop jeune et agressif, à mon avis.

Du miel soyeux, un glaçage à gâteau en finale, quelques poires juteuses dans une simple et belle texture.

Des raisins dorés séchés et d’autres arômes sucrés comme de la pâte d’amandes, de la vanille et du gâteau aux bananes. La finale est un peu courte, mais ramène du lait au chocolat, de la crème brûlée et quelques notes de framboises et de fleurs. Du miel apparaît avec une demie cuillère d’eau et il devient plus complexe quand on se met à le décortiquer. Malgré cette complexité, ça demeure somme toute smooth et facile d’approche si on ne veut pas y penser. NB. Ce whisky s’est VRAIMENT amélioré une dizaine de mois après que la bouteille ait été ouverte.