Tastes

Info: Le nom de ce whisky est en effet celui du nom de la source qui donne à la distillerie d'Ardbeg (et, je n'ai pas besoin de vous expliquez pourquoi cette source est si importante pour la confection de ces whisky). Essentiellement, il s'agit de l'assemblage de fûts de 10 ans et de 13 ans ainsi que de quelques futs des années 1970. Imaginez le Ardbeg Ten jumelé avec un Sherry Cask de 13 ans. Cette version (celle embouteillée à 54,2%) fut élu "meilleur single malt au monde de l'année 2009" par Jim Murray (auteur de The Whisky Bible). Ugeadail se prononce "Oog-a-dal". Pour ce qui est des récompenses... la liste est longue mais en voici les principales mentions: - Gold, Liquid Gold Award - 2014, Jim Murray's Whisky Bible; - Winner, World Whisky of the Year - 2009, Jim Murray's Whisky Bible; - Gold, Scotch Single Malt - Islay - 2014, International Wine & Spirit Competition; - Silver, Islay Single Malt No Age Statement - 2014, World Whiskies Awards; - Gold, Islay up to 12 years old - 2013, The Scotch Whisky Masters (The Spirits Business); - Gold, Single Malt Scotch - to 12 Yrs - 2013, San Francisco World Spirits Competition etc. Nez: Tourbe typique d'Ardbeg, Sucre brun et café (ou Coca-Cola). Bouche: Ok c'est pas du stuff de débutant là! C'est une tourbe généreuse et un taux élevé. Les deux barrières fortes vont en bloquer plusieurs. À laisser respirer un bon 45 minutes, sinon il est très fermé! Une fois ouvert et accoutumé, la deuxième vague d'arôme est perceptible. Riche, café et sucre brun. Viande fumée. Intense, chaud et Maritime. Quelque chose de algueux. Un Whisky d'hiver. ça me rappel un peu de la viande mariné à la sauce BBQ et au miel. Finale: viande et ce goût de coke encore. Overall: Je ne vais pas vous mentir, je suis vendu Ardbeg. C'est la bouteille que j'avais gouté il y a bien longtemps et qu'à mes débuts je ne pouvait apprécier. Elle est resté longtemps sur l'étagère mais a descendu très rapidement par la suite. Intense, équilibré, complexe, mystérieux. Un peu jeune et agressif mais, extrêmement satisfaisant. Un de mes préférés! 96%

Info: Un Blend de MacDuff internationnal dont la plus jeune composante est de 12 ans. Pour ceux et celles qui ne savent pas, un blend ou blended whisky est un whisky issu de l’assemblage de whiskies d’une ou de plusieurs distilleries. Dans ces cas, l'âge affiché doit correspondre à la plus jeune mention d'âge parmi les whisky faisant partie de l'assemblage. Selon l'étiquette, ce whisky contiendrait du Laphroaig et d'autres "grain whisky" (un whisky de grain est un whisky produit en partie à partir de grains autres que de l'orge maltée). La marque Islay Mist fut créée en 1922 pour célébrer le 21e anniversaire de Lord Margadale, fils du propriétaire de la maison d'Islay. Il craignait que le Single Malt local appelé Laphroaig soit trop prononcé pour satisfaire le palais de ses convives. C'est alors que naît Islay Mist. Nez: Tourbe, agrume et sel. Bouche: M'apparait dilué. Trop dilué. La palette d'arôme et bien équilibré entre la trourbe et le sel. Définitivement une tourbe de Laphroaig (je reconnais celle de mon Laphroaig Cairdeas 2017). Texture légère (bon ok c'est un petit blend à 40%, faut pas trop en demander). C'est un sel maritime, presque algueux. Finale: Courte. Fumé et sel marin. Overall: Un bon whisky d'introduction au tourbé-salé. Ici 60$ CAD ce qui me semble fair. Simple, dilué et doux. Me laisse sur ma faim de tourbe. Mais, c'est parfait si on ne veut pas se casser la tête. 74%

info: On reconnait la plus ancienne distillerie ("officielle") au monde par ses assemblage de blends et de single malt irlandais veilli principalement en fûts de bourbon américain et en fûts de chêne espagnol ayant contenu de Xérès. Les xérès sont des vins blancs produits à Jerez de la Frontera dans le sud de l'Andalousie en Espagne. Ces vins sont mutés à l'eau-de-vie pour obtenir deux grandes catégories : les finos pour lesquels est fait un ajout d'alcool à 15,5°, et les olorosos, à 18°. Ici, le Bushmills 10 ans qui nous intéresse est justement un jeu de fut de bourbon et d'oloroso. Autre particularité, cette distillerie effectue une triple distillation (habituellement double), ce qui procure un whisky plus léger. Plusieurs prix à son actif: cinq mention d'or (Single Malts - 2015 Wizards of Whisky Awards, Irish Whisky - Single Malt - 2014 International Wine & Spirit Competition, Irish Single Malt 12 Years and Under - 2014 World Whiskies Awards, Irish Single Malt - Premium - 2014 The Irish Whisky Masters, Single Malt Irish Whiskey - 2013 San Francisco World Spirits Competition), 2 mention d'argent (Irish Single Malt - Premium - 2013 The Irish Whisky Masters, Irish Whisky - Single Malt - 2013 International Wine & Spirit Competition) et deux bronze (Irish Whiskey - 2014 Wizards of Whisky Awards, Daily Dram - 2013 Malt Maniacs Awards). Nez: Vanille et pomme verte. Bouche: De belles notes sucrés de vin de dessert. Des pommes et des kiwis. Une vanille crémeuse. Texture légère mais c'est normal avec la triple distillation. Final: courte sur le miel et les agrumes. Overall: Relativement simple mais efficace! On voit bien le côté irlandais de ce whisky: ça se boit bien! Le genre de whisky qui plaira aux débutants mais qui lassera rapidement ceux qui recherche davantage de complexité. Tout de même un très bon rapport qualité prix. Meilleur que l'original mais je préfère le Black Bush personnellement. 70%

info: une 4e bouteille de la série "Edition" de Macallan. Cette fois-ci, il s'agit d'un jeu de 7 différent fût de sherry. On s'attendera donc à une combinaison d'arôme typique de sherry. Je fais un copier-coller pour ne pas avoir à vous répéter les 7 futs; "European/American Oak refill butts, European/American Oak refill hogsheads, American Oak first fill Vasyma hogsheads, European Oak first fill Diego Martin Rosado butts, European Oak first fill Jose Y Miguel Martin butts, European Oak first fill Tevasa butts/puncheons and European Oak first fill Tevasa hogsheads." Nez: Cannelle, zest d'orange et fruits rouges. Bouche: Il s'en passe des choses là dedans! Par ou commencer? Sur le même pieds en avant plan, on peut aller chercher les fruits rouges. Un bois de chène comme si l'on avait fait bruler des grains de café. Des dattes, des mures, des baies rouges. Zeste de citron. Définitivement des agrumes quelques part. Des raisins secs. Un miel croustillant (comme le miel qu'on goute dans les céréales). Très complexes. Final: un peu cuivré, arrière goût de Coca-cola, encore la cannelle, du café? des fruits rouges. Overall: Pricy mais je pense que c'est worth it vue la complexité. J'aime l'avalanche d'arôme qu'il offre. J'ai adoré le Macallan no 2 pour son intensité mais, ici on est plus dans la complexité pure que l'intensité. Je ne peux pas dire que l'on fait dans la dentelle quand même, c'est tout de même un 48,4%. (vs 48,2 pour le no 2) mais, en bouche le no 4 est plus doux. Le no 4 me semble plus complexe aussi. Le no 2 était un "punch in the face" de sherry, no 3 était un jeu d'épice sur le gingembre, le no 4 est un jeu de sherry complexe. Au risque de me faire lancer des roches, c'est le genre de jeu de sherry de Glendronach. Si vous avez aimé le Glendro 21, les chances sont bonne pour que vous aimez le no 4 (même si le Glendro 21 reste bien supérieur selon moi). Bref, ce que l'on doit retenir de ce scotch: énorme complexité aromatique en bouche, douceur et fruit rouge. Définitivement meilleur que le #3 mais, derrière le no 2 selon moi. Bref, Pour ma part, j'adore! Tout de même excellent ce no 4, 94%

info: Mais, quelle belle boite! S'ouvre comme une porte avec des aimants, des images et du textes à l'intérieur... fin de la parenthèse esthétique. Je ne peux pas dire que j'ai particulièrement aimé les dernières éditions de Balblair et j'ai laissé longtemps de côté cette distillerie ayant eu une mauvaise impression (abstraction faite du 1990). J'ai finalement succombé aux commentaires positifs sur cette bouteille et à une offre spéciale sur cette bouteille en particulier (quand les astres sont alignées!). Ce scotch est une combinaison d'ex fut de bourbon américain et d'ex sherry butt d’Espagne de 1999. Il y a, à ma connaissance jusqu'ici, 4 release de cette bouteille dont la première était un "traveler exclusive" (disponible seulement dans les duty free). La première avait plus d'influence de sherry que les éditions suivantes. Mes tasting notes concernent la 2e édition du Balblair 1999 embouteillé en 2016. Sans filtrage à froid, sans couleur ajouté. Deux distinctions à sont actifs: l'or en 2015 "Highlands & Islands 13-18 yo - The scoth Whisky Masters (The Spirits Business) et l'argent en 2017 "international Wine & Spirit Competition". Nez: Herbes fraîches et pommes vertes (influencé par la couleur verte?), c'est fruité en tout cas! Non, je confirme les pommes vertes! Frais et sucré! Un verger, des fleurs de pommes. Des raisins? Bouche: Pommes et raisins oui! Belles notes de sherry! Belle texture huileuse. Vanille. Final: jus de pommes sucrés. chocolat noir et miel et orange. Overall: Ok! c'est doux doux doux! Ceux qui aimes se faire arracher la bouche par un gros cask strenght tourbé vont être déçu. Pour les amateurs d'équilibre de fruité, c'est un beau bijoux! Je suis en accord avec les autres commentaires positifs sur cette bouteille. Les notes de Sherry ajoute une complexité supplémentaire qui échappe à d'autres éditions de Balblair. Loin d'un sherry bomb mais très bel équilibre! 88%

Ouach!!!! Amer, chimique et fumé... un produit nettoyant! vraiment le pire scotch jamais goûté!

Nez: gingembre et fruit sec. bouche: Sherried. Gingembre et fruit sec. Finale : moyenne et sur les mêmes arômes. overall : peu complexe. un peu pricy pour ce que c'est mais pas désagréable. pas le genre de scotch que je veux dans ma collection mais ça se boit bien dans un bar sur Ste-Cath. tsé quand t'a pas le goût de te casser la tête. 66%

nez: boisé. sucre brun. fruit secs. bouche: doux doux. rien de trop flashy. fruité au style d'un PX subtile, boisé, des noix. final: moyennement longue sèche et fruité. overall : je pense que ça c'est dans mes cordes. je n'ai pas trop eu le temps de décortiquer les arômes pendant que j'étais au bar mais il semble offrir une belle complexité. je vais me trouver un sample pour approfondir mais il m'a laissé très bonne impression. 85% pour l'instant...

Batch 52 info: De ce whisky est né une expression: le "sherry-bomb". Soit, un whisky exclusivement vieilli en fut de sherry dont l'intensité aromatique du sherry est dominante. Si vous vouliez savoir ce que goute le sherry, vous allez l'avoir en pleine gueule! Il n'est pas délicat et c'est le but de ce type de whisky. Cask strenght, non dilué, non filtré à froid et sans colorant. Ce scotch est exclusivement vieilli en oloroso butt. Quand on parle de butt, c'est de la taille du baril que l'on parle (108 gallons impériaux). Il s'agit en fait du plus commun type de sherry cask. L'industrie du sherry butt a grandi en espagne où les futs sont "assaisonné" de vin pendant normalement 3 ans. Chaque batch de A'bunadh est embouteillé distinctement. Ce qui crée un produit particulier à chaque batch (bien que le processus soit identique). Cette batch 52 est très réputé. Pour avoir gouté aux batch 48 et 56, je peux confirmer que la différence est notable mais rien de dramatique, le produit est suffisamment constant. Nez: Grosses fraises/framboises/baies rouges juteuses, du caramel, des raisins et de la cannelle. Bouche: ça commence doux puis ça punch tout de suite! Un monstre de sherry! Cerise et fruits rouges domines, les épices fraîches sont sur le même plan aussi et j'ai du mal à voir autre chose que de la cannelle de ce côté. Des prunes ou des dattes sucrées voir des mûres. Des raisins secs. Boisé et pas gentil en bouche. Graduellement sharp sur l'alcool. C'est une gradation en bouche autant pour les arômes que la brulure d'alcool. Après avoir plongé quelques fois, la brulure s'estompe et ce n'est que du bonheur. Très riches en arômes, rien de subtile là! Texture extrêmement onctueuse! Final: sur le caramel et la cannelle. Du raisin. Overall: Je suis de ceux qui voit le A'bunadh comme une référence en matière de Sherry cask strenght. Surtout pour le prix! ici en SAQ, il est aux alentour de 100$. Quel rapport qualité prix! D'autant plus que, bien que c'est très rare que je procède de la sorte, qu'il est possible d'ajouter quelque goute d'eau afin de faire baissé le taux d'alcool à un taux plus accessible aux néophyte, et ce, sans perdre trop de cette intensité aromatique. C'est une des bouteilles que je me rappelle avoir acheté à mes débuts et avoir longtemps détesté. Aujourd'hui, je l'adore et maintenant que la bouteille tire à sa fin, je regrette presque de ne pas avoir assez apprécier ma bouteille de batch 52 si prisé par les amateurs de sherry-bomb. Simplement un must dans l'univers du whisky et définitivement la meilleur expression de la gamme Aberlour (à mes goût à moi bien sûr). ça mérite une grosse note de 96% (ne serait-ce que pour l'énorme rapport qualité-prix.)

info: cette édition annuelle de Laphroaig du Feis Ile nommé Cairdeas, amitié en Gaélique, nous offre cette fois-ci un produit maturé en ex-fut de bourbon de premier remplissage pendant 8 ans à 10 ans et est finis en fut de Sherry Fino (d'où le nom) . Cette expression, très prisé par les amateurs de tourbe, est embouteillé à une intensité de 51,8% soit le taux brute de fût donc non dilué. Couleur naturelle et non filtré à froid évidemment. Pour ceux qui ne savent pas, le fut de Fino est le plus léger des Sherry. Les résidus de sucre ne sont que de 5 gramme par litre. L’'expression Fino provient "refined" puisque le fut a contenu un vin de post-traitement (brandy). On s'attend donc à une expression boisé et fruité. Nez: Tourbe iodé typique de Laphroaig. Steak que l'on fait cuire à haut feu. Un miel et un sel. Bouche: Tourbe forte de type médicinal typique de la distillerie. Des noix, du miel, de la vanille, du sel du caramel. Quelque chose de très bourbon dans celui-là. C'est chaud et pas gentil du tout. "Ça arrache la yeule" comme dirait l'autre. Il y a quelque chose de boisé. Du bois de feu de camp. Final: Sèche, boisé, tourbe médicinale, sucré-salé. Overall: C'est pure. Intense. Frais. Jeune mais expressif. Je ne suis pas contre les NAS en générale tant que l'on peut avoir suffisamment d'info quelque part. Ceci étant dit, j'apprécie son côté boisé et légèrement sucré. Bouche sensible s'abstenir. Belle complexité comme d'habitude. Je n'ose pas le comparer au Cairdeas de 2017, qui m'a semblé plus sucré et plus accessible. Les "vrais" fan de Laphroaig seront comblé de ce Cairdeas punchy. Les non-initiés ne seront pas plus initié. Pour ma part, c'est le genre de bouteille qui peut me causé un "craving". Quand j'ai le goût d'un coup de point de tourbe, celui du Cairdeas saura combler ce craving. 93%