Tastes
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info: une édition limitée de Amrut. Seulement 4800 bouteilles fut produire. Il s'agit en fait de la première édition de Amrut ayant un finish en Madeira. Le vin Madeira provient des îles de Madère situées dans l'océan Atlantique. Le vin lui-même est un vin portugais fortifié. Il remonte au 15ème siècle. On pense que ce vin est l’un des principaux acteurs du processus de maturation de fûts. Pour en revenir au Amrut Madeira, c'est un whisky riche et multiforme vieilli principalement dans des fûts d’ancien bourbon et une finale prolongée dans des fûts ex-Madeira provenant de coopératives familiales en Espagne et au Portugal. Un whisky fantastique embouteillé à 50% d’ABV. Nez: hyper sucré, sucre brun. Influence de rhum? Quelque chose de typique de la distillerie... un vieux pipe rouillé. Orange et caramel. Bouche: Texturé et sucré. Très influencé par le vin Madeira. Caramel écossais. Noisettes grillées. Très rond et facile à boire. Fruits de verger, miel, amandes... and it goes on and on... Pow wow! Final : La finale rappelle les fondements de Amrut. Des douces notes de miel et d'orange mûres confiturées complétées par une certaine amertume de chêne et de pamplemousse et une touche épicée. Overall: Excellent sipper! Vraiment! c'est un délice du début à la fin! J'avais de hautes attentes puisque j'avais lus sur ce whisky l'automne derniers et il se classait, selon l'article en question, parmi le top 10 d'automne 2018 avec d'autres grosses pointures (probablement le seul d'abordable avec le Booker's). Je ne peux pas croire qu'un amateur de whisky digne de ce nom pourrait bouder un tel produit. Certes pas un "unicorn" mais, il en vaut définitivement son prix. J'aime la distillerie Amrut même si je ne me lance pas systématiquement sur toute leur nouvelle sortie. Celle-là en est une bonne a avoir chez soi. Un bel exemple de ce que Amrut fait. J'adore! 91%
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Info: La dernière édition "Private" de Glenmoragnie qui renoue avec une pratique ancestral: l'utilisation d'orge sauvage dans la composition du whisky. C'est une sorte d'expérience puisqu'on parle souvent des futs comme un agent déterminant dans le processus d'élaboration du goût d'un whisky et l'orge en est un élément tout aussi déterminant malgré que l'on en parle rarement. Allta signifie "sauvage" en Gaelique. C'est une édition sans mention d'âge, sans colorant ajouté ni flitrage à froid. La maturation est entièrement en fut d'ex-bourbon. Une belle pointe à 51.2% d'alcool. Nez: Miel et banane mure. Oh que j'ai rarement vue une expression aussi marqué par la banane! Des notes florales fraiches telle une brise. Un verger. une pointe de vanille au nez. On le sent aiguë au nez. Typique de Glenmorangie cette pointe d'alcool. Bouche: Ce qui me frappe c'est la légèreté de ce whisky. Une telle grâce! Une élégance dans ces tonalités d'huile essentielle de gingembre et de beurre de noisette grillées. Vraiment particulier cet équilibre de gras et de légèreté. pour un whisky de ce budget. Gâteaux au banane et noix. Une touche d'agrume. De zeste de citron en fait. C'est l'amertume du zeste. Banane, beurre, noix, sirop de vanille, miel croustillant, fraicheur de champ et zeste de citron. Overall: Je ne suis pas du genre jojo quand il est question des éditions limitées de Glenmorangie. En fait, je sélectionne certaines éditions qui me plait et la plupart sombre dans l'oublie assez rapidement. Jusqu'ici, des éditions limitées, j'ai particulièrement apprécier le Bacalta, le Milsean et le premier Astar. Ces notes de banane et d'ex-bourbon sur le beurre de noisette me rappelle une version plus fruité du Astar. Il y a ici une sorte de parallèle que l'on peut faire avec la deuxième version du Astar, en partant par leur intensité aromatique qui se reflète bien par leur taux de 51.2%, mais aussi, il y a la force brute de bourbon et le fruité du bourbon qui reste en parallèle sans jamais ce toucher. Il faut confronter ces deux là pour comprendre. Bref, une belle édition de Glenmorangie qui plaira peut-être plus à un amateur avancé qu'à un débutant vue la hauteur et la pointe en alcool. Mais, qui ne saurait rassasier non plus un amateur de Cask Strenght. C'est un entre deux. sans être le clou de la soirée, le Allta est une belle intro de dégustation et surtout si on a que des Cask Strenght qui suivent. Sa fraicheur ouvre le palet à merveille. Belle profondeur aussi sur la banane, surtout au nez. Un "must-taste" pour les amateurs de ex-bourbon mais, un "must-have" seulement pour les grands fan de Glenmo. 86%
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Aberlour 12 Year Non Chill-Filtered
Single Malt — Highland, Scotland
Reviewed April 25, 2019 (edited April 26, 2019)info: petit classique de la gamme Aberlour, fameuse distillerie de la région du Speyside, le 12 ans est un embouteillage à 40% issu d'un assemblage de fût de chêne traditionnel et de fût de sherry. Nombreuses sont les récompenses entre 2013 et 2018. Nez: Chêne et épice standard de sherry: fruits rouges et cannelle. Bouche: Boisé, gâteaux aux fruits et cannelle. La dilution est perceptible. Intensité légère et texture. Pas de mention mais, je soupçonne le filtrage à froid. Contrairement à ce que j'aurais pensé, il se conserve très bien une fois ouverte. Même côte à côte avec un neuf, ma bouteille de plusieurs mois n'évoque aucune différence notable. Finale: tranquille, courte sur ces mêmes arômes. Overall: peu de complexité, léger mais très buvable. Pour un néophyte qui s'introduit au sherry, c'est une bonne intro afin d'avoir une idée du champ aromatique. Quoique, le côté sec du chêne pourrait confondre l'arôme souvent plus "juteuse" du shrery. Par la bande, belle intro au chêne et au boisé. J'aime bien mais, c'est un whisky d'introduction plus que d'amateur avancé. Vous le savez où vous êtes et si vous êtes déjà ailleurs, passé votre chemin. À moins que vous voulez un petit whisky de semaine, ce n'est pas un "must buy" contrairement au Abunad'h. C'est "cute". C'est bon, on ne se casse pas la tête. Mais, ne pensez pas que vous allez vous envoler bien haut avec celui-là. 72% -
Springbank 15 Year
Single Malt — Campbeltown, Scotland
Reviewed April 20, 2019 (edited April 21, 2019)info: Pour continuer dans cette gamme de Sherry-Tourbé, je m'attaque donc à ce 15 ans d'âge de Springbank. Alors, que l'on parlait de PX pour le Lagavulin 16, ici on parle de fût d'Oloroso. Nez: Sucre brun et tourbe sale. Quelque chose de sucré-salé. Sel Marin. Une odeur chimique ou plastique... similaire à la tourbe goudronneuse de Ardbeg. Un aspect fruité. Des pommes vertes et des raisins. Bouche: Une belle touche de tourbe! Pas immense. Une tourbe qui n'écrase pas le reste. Mais la présence est assez affirmé afin qu'elle soit décisive. Il faut aimé ce genre de tourbe sinon on n'aime pas. Une touche de chêne, une touche de feuille de tabac, des touche de vanille et de chocolat au lait. Le sucre brun est maintenant du chocolat. Un fruit noir et profond. Des figues? Des mures? Ça ferait un bon pairing avec un cigare. Texture huileuse. Finale: retour du sel et de l'amertume de plastique ou de goudron ou de tabac... ou peut-être de cuivre. Raisin et pomme. Overall: J'aime bien cette expression de Springbank. Je ne peux pas dire que j'ai apprécier particulièrement les autres éditions que j'ai eu la chance de goûté. Cette tourbe plastique doit s'harmoniser pour être agréable. Le 10, le 12 CS et le 18 m'ont semblé moins bien équilibré que celui-ci (bien que ce n'est pas toujours un défaut en soit). L'équilibre entre les fruits, le sucre, l'amertume, la tourbe et le sel me semble particulièrement bien réussi. J'ai beau réfléchir, je ne peux trouver un comparatif aromatique dans le même genre. Celui la et le 12 CS sont les seules que je rachèterai. Le premier pour l'originalité et l'équilibre aromatique justement. Le deuxième (12 CS) pour le punch au visage. Bref, pour ceux qui savent qu'ils aiment ce type de tourbe, c'est un no-brainer. Pour les amateurs qui ne se sont pas encore aventuré dans ce champs d'arôme, je suggère de gouter avant pour savoir si c'est votre style. Pour ma part, ça passe le teste! 87% -
info: Le classique du core range de la fameuse distillerie Lagavulin. Sa réputation le précède d'une telle façon que l'on se sent presque indigne d'évaluer ce monstre! Reste que l'exercice est très personnel. Je ne me gène pas pour autant pour en dire ce que j'en pense! Âgé 16 ans en fût de chêne, le grain est évidemment tourbé préalablement. L'information n'est pas disponible mais je soupçonne un jeu de PX et de ex-bourbon. L'ajout de colorant brouille cependant les cartes. Dommage. Le liquide est aussi filtré à froid à l'instar de Glenlivet et Glenfiddich. Ce que je trouve aussi très dommage. Très nombreuses récompenses - 1st Place, Best Peated Whisky - 2015, International Whisky Competition - Master, Islay 13-18 years old - 2014, The Scotch Whisky Masters (The Spirits Business) - Gold, Liquid Gold Award - 2014, Jim Murray's Whisky Bible - Double Gold, Single Malt Scotch - 13 to 19 Yrs - 2013, San Francisco World Spirits Competition - Winner, Best Single Malt Scotch - 13 to 19 Yrs - 2013, San Francisco World Spirits Competition - Master, Islay 13-18 years old - 2013, The Scotch Whisky Masters (The Spirits Business) - 2nd Place, Best Single Malt Whisky - 2015, International Whisky Competition - 2nd Place, Best Single Malt Scotch (Islay) - 2015, International Whisky Competition - Silver, Islay Single Malt 13 to 20 Years - 2014, World Whiskies Awards - Gold, Scotch Single Malt - Islay - 2014, International Wine & Spirit Competition - Gold, Scotch Single Malt - Islay - 2013, International Wine & Spirit Competition - Silver Outstanding, Scotch Single Malt - Islay - 2017, International Wine & Spirit Competition Nez: influence de raisin et de tourbe. Belle tourbe généreuse sur des arômes maritimes et sucré/fruité. Des épices de sherry... définitivement du PX. Bouche: Une bonne dose de fruit rouge, de raisin, d'algue, de tourbe maritime, de brise marine et salé. Un sucre onctueux qui, jumelé avec la fumé, me donne une forte impression de sauce BBQ. Il est relativement doux en bouche selon ma perception. La seule barrière est celle de la tourbe très présente qu'un amateur débutant pourrait ne pas apprécier. La complexité de ce scotch est superbe! Des notes de chênes, boisé et sèche mais aussi un contraste avec le fruité-épicé du sherry. À la fois puissant et doux. Un taux acceptable de 43%. Ce produit pourrait facilement supporter des taux plus élevé mais je ne reprocherais pas le choix de ce taux car l'intensité aromatique y ait malgré tout. Pour avoir fait un worktrough the bottle une plusieurs mois (par expérience), l’oxygénation lui permet une certaine ouverture sur les fruits à travers cette énorme tourbe. Je crois que c'est une scotch que l'on peut conserver longtemps ouvert sans trop dépérir. Finale: Longue sur cette tourbe et le sherry, les raisins secs... sauce BBQ. Overall: Que dire! Un classique que tout amateur de tourbe qui se respect conserve dans son placard. C'est un punch de tourbe satisfaisant. Une complexité aromatique satisfaisante. Pourquoi l'ajout de colorant et le filtrage à froid? Je n'ose imaginer ce que serait cette bouteille sans ces altérations. Pour un débutant en tourbe, je ne le recommanderais pas... peut-être commencer avec quelque chose de plus accessible comme un Islay Mist ou un Peat Monster. Pour un amateur qui sait dans quoi il s'embarque, par contre, c'est un must! Quoique, certains commence par là avec une révélation. Bref, ce gout pour la tourbe se développe chez certains et est inné chez d'autres. Ou encore... inexistant pour d'autres. Pour en revenu au Lagavulin 16 ans, fait partie de cette catégorie sélecte des "must". Vous ne pouvez pas dire que vous connaissez le scotch si vous ne connaissez pas le Lagavulin 16 et le Ardbeg 10. Diamétralement opposé sur le sel et le sucre. À partir de là vous connaissez les deux grands axes de la tourbe (ceux salé et ceux sucré) même si la combinaisons de ces deux champs peut être parfois complémentaire. Pour ma part, si l'on parle de Sherry tourbé, c'est le premier qui me vient en tête. Pour mettre en parallèle les autres éditions de la gamme, le DE est plus sel marin et amer sur l'algue, le 12 CS est plus punché en alcool sucré sur la banane, le 8 est plus jeune est alcoolisé au gout et offre aussi une belle touche d'arôme plus "jeune" ( ce qui n'est pas nécessairement négatif). Bref, l'ensemble du core range de Lagavulin est excellent! et ce 16 l'est tout autant! Une préférence entre l'une ou l'autre des éditions est plus une question de gout et de budget. Pour celui-là, le rapport qualité est au rendez-vous (tout autant que les autres). Difficile de pensez à un comparable... même plus cher. Une icône du sherry tourbé. 95%
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Info: Ce milsean est l'une des 5000 bouteilles de la série d'édition limitée "Private edition" de Glenmorangie. "Milsean" signifie douceur en gaélique et se prononce "meel-shawn". Cette édition est une référence aux boutiques de confiseries d'antan. Le fût de maturation est un fût de bourbon et le fût d'affinage est un fût de vin rouge de la région de Douro au Portugal qui a été préalablement "grillé". Un 46% habituel pour la distillerie. La couleur est d'un naturel doré. On ne connait pas l'âge de maturation exacte mais on sait que l'affinage est d'une durée de 2 ans et demi. Nez: Jujube aux fruits. Des parfums tropicaux. Miel, melon, citron, banane et ananas. Mais aussi un côté beurre. Définitivement quelque chose qui rappel un bonbon crémeux Bouche: ça goute le gâteau aux bananes nappé de beurre salé sous une touche d'amertume tel un zeste de citron. Vraiment particulier! Ce n'est pas commun comme champs aromatique! Belle texture! Belle pointe en alcool habituelle à la distillerie! L'intensité aromatique est parfaite et bien équilibré. En bouche ça se concentre sur le beurre et les fruits tropicaux. Une belle continuité de l'arôme tout au long et une chaleur est dégagé loin dans l'oesophage. finale: Encore cette impression de jujube au fruits. Les petits oursons de toute sorte de couleur un peu huileux et fraichement faites. Moyennement longue (habituel aussi à cette distillerie.) Overall: J'aime beaucoup cette édition! J'en avais entendu du bien et les notes que j'avais lue m'intriguait. Du pop-corn? Ce n'est pas ma perception mais je comprends que le côté "beurre" que je perçois peut être interprété de la sorte. Une fois que le goût se dissipe en bouche, on a rapidement envi d'en reprendre. On ne veut pas que ça arrête. C'est "bon dans yeule" comme il dirait. Peut-être pas pour les amateurs de sensation forte et de grosse tourbe ou de sherry-bomb. Ça reste un scotch aux arômes douces de fruit tropicaux. Vous n'aurez pas votre coup de poing au visage (peut-être?) désiré. Mais, vous allez avoir une avalanche d'arômes fruités de toutes sortes. Ce genre de bouteille ne conserve souvent pas leurs arômes douces bien longtemps. Une fois ouverte, ne rangé pas la bouteille trop loin. Bref, j'en ai assez dit. Un scotch complexe, original, pas trop cher, avec une belle intensité sur ses 46%. Pour moi c'est un 92%.
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info: C'est la bouteille d'entré de gamme de la distillerie Bunnahabhain. un 12 ans d'âge vieilli en ex fut de bourbon et ex fut de sherry. Le taux affiché est de 46,3%, un taux plus élevé que sa version antérieur. C'est un Islay mais, rien de tourbé ici, on parle plutôt d'une légère fumé (un peu à la Highland Park). Récompense: - Gold, Islay Single Malt 12 Years and Under - 2014, World Whiskies Awards - Gold, Islay up to 12 years old - 2018, The Scotch Whisky Masters (The Spirits Business) - Gold, Islay up to 12 years old - 2015, The Scotch Whisky Masters (The Spirits Business) - 2nd Place, Best Single Malt Scotch 12 Years - 2015, International Whisky Competition - Silver, Islay up to 12 years old - 2014, The Scotch Whisky Masters (The Spirits Business) - Silver Outstanding, Scotch Single Malt - Islay - 2014, International Wine & Spirit Competition - Silver Outstanding, Scotch Single Malt - Islay - 2013, International Wine & Spirit Competition - Silver, Single Malt Scotch - to 12 Yrs - 2013, San Francisco World Spirits Competition - Silver, Scotch Single Malt - Islay - 2017, International Wine & Spirit Competition Nez: Lingerie fraichement lavé. Lavande. Brise fraiche. Sel. Je crois apercevoir le sherry quelque part dernière caché dans un coin. Bouche: Belle texture en bouche. Belle intensité. Petite fumé, sucre de Coca, cerise noir, sel et sirop de table. Ce melange de fumé et de sherry me rappel le Coca-cola. Me rappelle le Highland Park Dark Origin pour ses notes de sherry de fumé et de sel. Final: C'est frais. C'est frais et pétillant. Sur ce sherry-salé-fumé-Coca-Cola. Workthrough the bottle: La fumé tant à disparaître avec l'oxydation. Le fruité de l'ex-bourbon prend le dessus sur le fruité du sherry. C'est le genre de bouteille à ne pas laissé trop longtemps ouverte dans son armoire. Il nécessite peut-être une semaine d'oxydation pour atteindre son niveau de complexité optimal de façon explicite. Overall: C'est un bon scotch. Mais, je peux pas dire que je suis à terre comme beaucoup on mentionné l'être. C'est bon certes mais, je ne pourrais dire qu'il est meilleur ou moins bon que le HP DO. Le genre de whisky que j'apprécie et que je comprends pourquoi plusieurs l'apprécie plus que moi. Mais, pour ma part, ça reste un jeu de Sel-Sherry et légère fumé qui s'équilibre "trop". Donnez-moi du caractère! Quelque chose de spéciale qui se démarque et qui me fait dire wow! Si je veux une fumé sur une pointe de Sherry, j'irais avec le Amrut Fusion qui est capable de me démontrer une intensité plus acceptable du haut de ses 50%. Finalement, c'est juste une question de palette de gout personnelle et d'intensité aromatique. 79%
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info: Un Irish de la fameuse distillerie Bushmills (la plus ancienne enregistré) issue d'un assemblage de whiskies de 15 et 16 ans. Le premier ayant vieilli dans des fûts de bourbon américain et le deuxième dans des fûts de chêne européen ayant contenu du Xérès (Oloroso Sherry Butts). Après l'assemblage de ces deux whiskies, le liquide subit une année supplémentaire de veillissement en Port Pipes. La distillerie clame que c'est l'un de ses whiskies les plus aboutis et gourmands. Beaucoup de récompenses pour ce whisky, notamment le titre de meilleur Single malt irlandais aux "World Whiskies Awards" de 2008 et la médailel d'argent au San Francisco World Spirits competition en 2011. Nez: Frais. Des noisettes, du caramel, du chocolat, des fraises fraiches trempées dans le chocolat. Bouche: Wow! Savoureux à souhait! J'avais peur pour l'intensité à de taux de 40% mais, c'est vraiment intensément savoureux malgré le faible taux de 40%. C'est d'une douceur impressionnante! D,une complexité aromatique enivrante ! Fruits rouges, baies des champs, mielleux, texture soyeuse, prunes ou raisins, des épices de sherry (plus subtile), le port pipe est très présent. Chocolat au lait et Nutella. Plus juteux que boisé mais la finale annonce ses notes de chênes. Finale: étonnamment plus sèche et boisé malgré l'entré juteuse. Bleuet et framboises sur une toast au Nutella. Cette touche cuivré métallique qui rappelle celle du Coca-Cola. Alors que l'on pensait que c'était fini, on a une incroyable finale! Overall: J'adore! Probablement mon 2e Irish préféré (le Redbreast 21 au 1er rang). Tellement savoureux! Sa explose de partout! C'est un whisky qui va plaire autant au débutant (pour sa douceur) que les amateurs plus avancé (pour sa complexité). Le seul problème? En trouver... et faire attention de ne pas le boire trop vite! 95%
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Edradour Straight from the Cask
Single Malt — Islay , Scotland
Reviewed April 5, 2019 (edited June 13, 2019)info: Un single malt de 10 ans de la distillerie Edradour ("le petit bijou écossais", comme le nom l'indique), vieilli dans un sherry de novembre 2006 à mai 2017. Il a ensuite été mis en bouteille dans le cadre du Straight From The Gamme Cask avec un compte de 971 bouteilles - chacune avec sa propre petite caisse en bois! C'est une édition single cask vieilli en Sherry butt. Nez: Des notes de raisins sec. Une odeur de chêne brulé que l'on retrouve chez les bourbons typique. Cannelle. Du sucre. De la canne à sucre... le genre de sucre que l'on retrouve dans un rhum. Bouche: Définitivement des notes de bourbons et de rhum. Très riches! Très belle texture! Belle intensité en bouche tout au long. ça brule un peu au début et ça descend bien par la suite. Le sherry est dominant. Un sherry bomb comme je les aimes! Les notes sont particulièrement intéressante et très affirmé. Bien exécuté. Ce n'est pas votre petit whisky de soirée rond et équilibré. L'édition de GoT des Targaryen aurait du ressembler à ça! C'est une feu ardant que l'on apprivoise par sa douceur. Un sucre de pomme et cannelle. De la confiture de fraise et rhubarbe. Une touche de café ou de Coca-Cola. Belle complexité! Finale: Cannelle et fruit sec avec cette amertume de café. Une petite chaleur reste en braise derrière. Overall: Belle surprise! c'est jeune 10 ans! Mais, la douceur et la texture laisse présager un âge plus avancé! Un beau petit single cask! Le seul problème c'est d'en trouver! Dommage! Si vous croiser son chemin, ne le manqué pas! Surtout si vous êtes un amateur de sherry-bomb comme moi! 91% -
info: Embouteillage à 43%. Je ne vois pas de mention relativement à l'ajout de colorant ou du filtrage à froid. Un 14 ans d'âge, l'expression classique de la distillerie. Définitivement peu d'information disponible pour ce scotch... Dommage. Nez: Miel. Sel et céréale. Bouche: Pas grand chose de plus qu'au nez. Le sel est plus présent en bouche. Bien balancé en bouche. Pas complètement doux ni harsh en bouche. Intensité moyenne. Une texture suffisamment grasse. Des fruits? peut-être des poires sûr. Un zeste de citron amer et persistent. finale: Définitivement sur l'orge salé. Des céréales Corn flakes. Overall: Autant j'ai adoré le Oban DE, autant je trouve le 14 ordinaire. Un peu fade. Probablement trop dilué pour dégagé son potentiel. Mais, c'est grand publique. Accessible à plusieurs amateur. à 110$ CAD, je ne trouve pas que c'est une bonne valeur côté rapport qualité/prix. À gouter, ça c'est sur. acheter? peut-être pas pour tout le monde. Du moins, ce n'est pas pour moi même si ce n'est pas un mauvais produit pour autant. 71%
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