Tastes

Nez cendré dominant, avec des notes de mie de pain en dessous, de levures, de sucre brûlé. Ensuite, un bois poivré apparaît de force, avec de la tourbe, de la fumée et encore du bois. Beaucoup moins élégant que le 10 ans, mais tout de même savoureux. Cela dit, je suis content de ne pas avoir payé pour une bouteille complète.

Beaucoup plus phénolique que fumé, plus intense et moins élégant que la gamme Springbank classique, ce scotch livre la marchandise quand je veux quelque chose de bien marin. Quelques accents de dentifrice mentholé apparaissent même aux cotés de la tourbe, avec une barrique toastée/brûlée en dessous qui ajoute de la complexité. Quelques agrumes de temps à autre aussi, avec un peu de cendre. Une belle bête à apprivoiser, avec sa propre signature, des malts bien soyeux et des barriques bien actives. Excellente expérience gastronomique!

Un nez de bourbon bien vanillé avec de la crème brûlée, sucrée et du bois. Des notes épicées apparaissent en deuxième moitié pour tenter de créer une complexité, mais la finale demeure dans la simplicité. Plus élégant qu’un bourbon d’entrée de gamme, mais pas bien plus complexe. J’ai l’impression en bout de ligne que les sept barriques ne se distinguent pas vraiment l’une de l’autre dans le produit final…

*Le mien titre 58,5%, mais est aussi 10 ans. Nez aussi impressionnant que la couleur, clairement Edradour a accès à des barriques de Xérès très uniques. Steak au poivre, umami de bonne sauce soya, nectar floral sucré, gelée de raisins noirs, soupçon de tourbe en background, texture ronde et huileuse sans être trop sucrée en finale… Wow. On voit clairement d’où vient le Caledonia 12. Aussi délicieux que mémorable!

Quelques allusions au Grand Marnier tout d’abord, puis un sucre d’érable embarque avec la vanille du bois, de la crème brûlée… Un nez riche propice au dessert, bref. Puis le bois vert arrive avec quelques épices. La première moitié est donc riche, huileuse et sucrée, mais la deuxième moitié se concentre sur bois de la barrique et un retour sucré et simple. En gros, j’ai bien apprécié en mode dessert et j’apprécie aussi que ce ne soit pas une caricature de whisky sucré.

Une barrique brûlée avec des accents toastés, une fumée agréable et bel équilibre de malts miellés soyeux et de cendre. Quelques épices en dessous, avec de la tourbe végétale et une savoureuse salinité. Complexe et élégant avec en même temps beaucoup de notes rappelant les éléments de l’Écosse sauvage. Vraiment un beau scotch!

Gros parfum d’érable et de crème brûlée menant vers des notes florales et du bois brûlé en dessous. Le corps est onctueux et bien collant, pas mal sucré donc, et aide à développer des angles de miel de sarrasin. Un bourbon très savoureux mais un peu lourd à mi-dram, je dois avouer.

Tout un scotch, ce Freya! Des fleurs blanches, du sel, des biscuits sec, du citron et du pamplemousse, des huîtres avec une mignonette et un verre de vin blanc, des poires et des bananes, puis une fumée tourbée qui surplombe le tout. Hyper raffiné, soyeux, complexe et abouti. Major league stuff.

Beaucoup de fruits caramélisés, une pointe de sel, des épices de Noël et du sucre d’orge, dans une explosion de saveurs un peu rough et intense, mais très agréable quand même. Comme un cask strength de leur 18 ans mais en devenir; beaucoup de matière, mais moins sur le cacao que le 18 ans (moins de fumée tourbée et de barrique brûlée). C’est sans le raffinement de leur Freya ou du 18 ans disons, mais ça demeure une bombe de saveurs!

Noix de coco, bois brûlé et vanille créent un dessert simple et soyeux. Un bel apport de la barrique, avec en bonus quelques abricots séchés et une touche de poivre blanc. Si c’était pur malt, on s’approcherait d’un Arran 10 peut-être, mais en moins intense sur le miel et le raisin blanc et avec un plus gros accent sur le sucre à glacer.